Bien des ponts, il m'a fallu traverser ! Et voilà qu'ils me mènent au pied d'un escalier. Sur sa dernière marche, tu es là... Tu m'accueilles, me conduis boire à la Source. A sa clarté, mes pensées se transforment S'ajoutant à la Lumière du Ciel. Cette lumière est mienne, je le sais maintenant ! Uni en elle, j'accueille la chaleur de Ton Amour, Et rayonne avec Toi sur le Monde.	Ce que tu donnes Tu le reçois Encore plus grand encore plus fort. Chaque pensée d'Amour Déverse sur toi Une poudre céleste. Alors comme moi Tends les mains. Donne et vois Nos pensées d'Amour Semblables à une voie lactée Se répandre dans l'univers Et au-delà Illuminant tous les coeurs Notre Coeur.	Mon doux et tendre cocon Tu m’enveloppes, me nourris, me caresses. Mais pourquoi, parfois la peur ? Mais pourquoi, toutes ces questions dans mon esprit ? Est-ce la fin ? Qu’y a-t-il de l’autre côté ? Je ne le connais pas. J’ai peur. Mon doux et tendre cocon Reste avec moi, ne m’abandonne pas. Mais pourquoi se débattre contre les parois ? Mais pourquoi, cette envie soudaine de partir ? Je ne le connais pas. J’ai peur.
Dehors la lumière Je la vois elle m’appelle Dedans, dehors…Aller ou rester Je ne sais plus. Continuer à se battre Je n’y crois plus ! Lumière, toi qui connais, dis-moi. « Ne crains rien…viens,viens Que je t’accueille, que je t’enlace. Je t’aime. » Alors d’accord, c’est parti ! Adieu mes pleurs, adieu mes peurs Je me jette dans la Vie Belle et attirante inconnue. Dans le silence, je m’envole… Je suis.	Au seuil de la porte, je me tiens. Ta présence, Comme une lumière Dans l’obscurité, Eclaire le chemin. Les voiles de fumées D’un monde illusoire Glissent sur moi Tels une caresse…une promesse De ma pureté révélée.	Entre Ciel et Terre Je suis le lien. Dans la complétude de mon être, Je coupe les chaînes Qui au sol m’aliènent… Me maintiennent. Alors toujours plus haut, Je m’envole Comme s’étirent et se fondent Les flammes d’un feu Promise à l’éternité Du ciel.
Suis l’Enfant Il suit son cœur Insouciant et spontané. Dans la joie Il te conduit Te révélant le passage Sous l’arche colorée. Au-delà, s’ouvrent alors Les portes de ton cœur.	Défaisons-nous De toute cette dorure, De ce corps, ces émotions Qui nous tiennent prisonniers. Laissons rayonner la lumière Qui en notre centre vibre. Reconnaissons notre splendeur, Notre grandeur… Vivons libres, Affranchis de nos enfermements.	A part de la fleur Le pétale se fane. Sans lui, Elle n’est plus. Retrouve ta place Au cœur de cette fleur… Reconnais-y ton frère Identique à toi-même Indispensable A ce que tu es Partie d’une fleur Eternelle La Vie